vendredi 31 août 2012

Le Cola Hallal !

Quand la marque MECCA COLA est mise sur le marché on a vite actionné les médias pour dénoncer cette marque et son propriétaire.
Est-ce vraiment les déclarations de son propriétaire qui ont dérangé ?
Je ne crois pas vraiment, je place plutôt cette campagne médiatique à l'encontre de MECCA COLA dans la logique de l'intérêt financier et par conséquent le manque à gagner pour des marques prestigieuses utilisant le terme COLA qui, lui n'est la propriété de personne.
En effet, en se basant sur un terme CHER pour les musulmans, à savoir MECCA, il est évident que beaucoup de musulmans recourent à la consommation de ce produit.
Cette marque a fait que le nombre de consommateurs de COLA des autres marques a diminué et risque de causer une révision du programme de consolidation et de présence des autres marques à travers le monde, d'où régression ou stagnation des gains et dans les deux cas, un manque à gagner.
Je voulais évoquer cet exemple pour montrer à quel point la marque commerciale a de l'importance et nécessite de la part de tous une attention particulière, notamment au niveau de la recherche du bon choix.
J'appelle tous les industriels et commerçants à accorder une attention à sa juste valeur au choix de la ou les marques car, lorsque cela est additionné à une judicieuse politique de marketing, permet d'obtenir des résultats intéressants. C'est le secret de la réussite dans un monde basé sur le commerce que je qualifie d' INTELLIGENT. 

Mac Donald's en Tunisie



Des échos font état de l'ouverture imminente de la restauration Mac Donald's en Tunisie.
La notoriété de cette marque est sans équivoque, cependant il faudrait préparer un terrain plus tranquille préalablement à son implantation, notamment en matière de marques.
En effet, plusieurs commerces en Tunisie, utilisent le "M" de Mac Donald's tel quel ou renversé, ou encore, d'autres commerces utilisent des marques ressemblantes.
N'est-il pas plus sage d'arranger la situation en matière de propriété industrielle avant l'exploitation de cette marque prestigieuse.

samedi 25 août 2012

Samsung versera un milliard de dollars à Apple

Le grand procès opposant Apple à Samsung, a été soldé par la victoire de APPLE et ce, après la condamnation en Californie du Sud Coréen SAMSUNG  à verser un Milliard de dollars à Apple.
Rappelez-vous qu'il y a quelques jours dans un précédent article, on se posait la question de savoir quel est, parmi Apple et Samsung, celui qui est le mieux protégé en matière de propriété industrielle et la réponse ne s'est pas fait attendre, puisque le tribunal californien, dans un procès historique, a confirmé qu'il y a eu, bel et bien des violations de brevets liés aux deux outils de communication: iPad et iPhone.
Est-ce que cette décision va être définitive, Samsung va-t-il accepter cette décision sans faire de recours en appel, quelle sera la position du marché vis à vis de cette décision en ce qui concerne les produits Samsung ?
Autant de questions et d'autres, verront des réponses dans les prochains jours.
A priori je pense que le Sud Coréen Samsung ne va pas rester les bras croisés et cherchera certainement, à se défendre sur d'autres territoires, puisque l'un des atouts de la propriété industrielle est la protection territoriale et par conséquent des justices différentes et des décisions différentes également.
A suivre

mercredi 22 août 2012

Le secret des plus grandes marques du monde!


Il y a des marques qui sont à l'origine de la création d'un empire financier. Sur la base d'une marque, vous pouvez devenir détenteur d'une multinationale avec ce que cela engendre en termes de création d'emplois et de richesses. Autour de chaque marque de renommée il est créé des milliers d'emplois directs et des millions d'emplois indirects sans oublier l'intervention de différentes technologies capables d'offrir la possibilité de répondre à la demande, sans cesse, croissante.
Le consommateur est devenu orienté pour consommer. La publicité en est pour beaucoup mais elle n'est pas la seule et l'exclusive. En effet, la qualité, la destination de l'usage du produit ou du service, les nouveaux concepts qui tiennent compte du gain de temps ou de l'obtention rapide du résultat recherché font que la marque peut atteindre l'objectif de devenir célèbre et recherchée.
Ainsi s'est constitué autour de certaines marques devenues incontournables, tel que COCA COLA, MARLBORO, DANONE, L'OREAL, des multinationales et des empires financiers, consolidés par les enjeux boursiers qui font que les actions de ces entités ne fait qu'augmenter.
Ce sont des exemples de marques de produits très sollicitées et dont le consommateur ne se pose plus de question sur leur composition ou sur leur qualité, celles-ci étant assurées par leurs propriétaires, en mettant des structures de contrôle interne et externe de qualité et ce, pour l'intérêt de la pérennité de ces marques, mais la liste des marques est grande et touche tous les domaines des produits et services.
Beaucoup de nouvelles marques sont basées sur de nouveaux concept et notamment dans la restauration. Ainsi on trouve le système de livraison développé à domicile, ou en se faisant livrer en voiture ou en grande surface pour les produits surgelés. La recherche et l'ingéniosité sont souvent le fruit d'un constat sur les comportements des usagers, de sorte que le résultat est de rendre la vie plus facile.
Les téléphones portables et les service qu'ils peuvent fournir sont devenus aujourd'hui, le cheval de bataille au niveau des ventes et font l'objet d'une rude concurrence, telle que celle qui existent entre SAMSUNG et IPHONE, ou entre IPHONE et BLACKBURRY.
La bataille des marques n'est pas prête de s'arrêter et surtout avec l'arrivée en force des Chinois qui, autrefois étaient qualifiés de fournisseurs de produits de bas de gamme. Les chinois ne sont plus les chinois d'autrefois, ils sont devenus en si peu de temps les maitres du monde en matière de capacité de fournir des produits de qualité supérieure et en matière de capacité d'inonder le marché international.
Ainsi plusieurs grandes marques dans la confection s'adressent aux chinois pour se faire fournir sur la base de prix hautement compétitifs et qui défient toute concurrence. Quelques années plutôt cela paraissait du domaine de l'impossible.


dimanche 19 août 2012

Starbucks victime de contrefaçon!

Après le procès en contrefaçon en Chine, à Shangai et en France contre des marques ressemblantes on a le droit de s'interroger sur la stratégie de défense de cette marque face au flux de présence de marques frauduleuses contrefaisant, la marque Starbucks.


Marque américaine



              


Ainsi qu'en est-il pour la contrefaçon de la marque dans les autres pays.
En Iran par exemple



Y a-t-il eu une action judiciaire aux USA, puisque la marque starbucks a été contrefaite également.

         

Et qu'en sera-t-il en Tunisie où la marque Star Box existe à la banlieue nord de Tunis épousant le même logo de la marque Starbucks avec les mêmes couleurs, au point de croire que c'est la marque américaine Starbucks qui s'est implantée en Tunisie.
Toutefois après vérification de près, on s'aperçoit que l'usage porte sur la marque Star Box, mais la contrefaçon demeure toujours présente à mon avis.
Ce genre de contrefaçon est connu sous la dénomination " CONTREFACON FRAUDULEUSE" qui tend à induire le public usager en erreur et à tirer profit de la notoriété de la marque via un petit changement apporté à la marque utilisée.
La législation tunisienne est sévère quant à la répression de ce genre d'infraction.
Cependant la justice et l'autorité administrative de contrôle n'ont pas la latitude de suppléer aux détenteurs du droit.
Il revient aux propriétaires de la marque Starbucks de recouvrer leurs droits face à cette contrefaçon moyennant le recours à un arrangement à l'amiable ou par le moyen d'un recours judiciaire appuyé par une expertise qui déterminera si contrefaçon existe ou non et précisera le degré de contrefaçon le cas échéant.

jeudi 2 août 2012

Protéger sa marque à l'international est primordial pour ceux qui font de l'export!

Savez vous que des produits tunisiens exportés ont été saisis par les douanes des pays destinataires pour contrefaçon ?
Effectivement, certains exportateurs tunisiens ont eu la surprise de se voir saisir leurs produits, notamment en France, marché traditionnel à l’export, pour les tunisiens.
Cela a concerné un certain nombre de produits dont notamment, la Harissa, la salade Mechouia, les jeans etc.
La surprise est que dans la plupart des cas ce sont les tunisiens eux-mêmes qui s’opposent au conflit à l’étranger.
Les raisons essentielles sont l’absence de protection de marques pour les uns et la bonne protection pour les autres.
L’ignorance du domaine de la protection des marques est la principale cause mais elle n’est pas la seule. En effet certaines personnes s’aventurent à exporter des produits contrefaits notamment, de vêtements.
Les exportateurs auront prochainement des surprises, notamment sur le marché Russe, parce qu’ils ne sont pas en train de protéger leurs marques.
Pour information, le fait de protéger sa marque en Tunisie ne veut pas dire que la protection est effectuée mondialement.
Il faut que les exportateurs sachent que la protection est territoriale et elle devrait se faire dans le pays concernés par l’exportation.
Certes il y a des mécanismes de protection sur un ensemble de pays en un seul et unique dépôt mais ce n’est pas possible dans le monde entier.
Ainsi, pour les pays du Golfe, il n’y a pas un dépôt unique. Il en est de même pour les pays du Maghreb…
Les exportateurs sont appelés à contacter les gens du métier pour être conseillés et assistés.

Avez vous déjà vu une mercédès contrefaite ?


Rien n’échappe à la contrefaçon et à l’imitation.
Tous les secteurs et les domaines de la vie économique, y sont touchés.
Agroalimentaire, électronique, sport, vêtements, chaussures, cosmétiques,  parfumerie et même les véhicules sont des cibles.
La contrefaçon concerne les marques, les modèles, les designs et les inventions.
Ce fléau est mondial et existe un peu partout dans le monde.
Aux USA et dans les pays de l’Europe, les vendeurs à la sauvette sont les spécialistes de la vente des produits de la contrefaçon. Il s’agit donc d’un commerce de contrebande organisé, malgré la veille permanente des autorités.
Le manque à gagner est énorme et se chiffre à des millions de dollars annuellement.
Certains pays dont le commerce a une ramification internationale, percent dans cette activité prohibée, au point où les produits de ce commerce sont souvent caractérisés par le danger sur la santé ou sur la sécurité.
Les efforts mondiaux sont gigantesques mais restent en deçà des espérances.
Voici ci-après quelques exemples de contrefaçons.



Imitation frauduleuse des modèles de la MINI AUSTIN, de la BMW et de la MERCEDES :


Imitation frauduleuse des marques ADIDAS, PUMA, NIKE, FILA, LACOSTE, ARMANI et D&G:



 Imitation frauduleuse des marques PANASONIC, SONY, PLAY STATION, APPLE et  NOKIA,




Imitation frauduleuse des marques de parfum BOSS et LACOSTE



Imitation frauduleuse du modèle de la bouteille COCA COLA


Ce qui est important à noter c’est que certains produits contrefaits sont caractérisés par une qualité irréprochable et qui pousse à s’interroger pourquoi les producteurs ne développent pas leurs propres marques.
La réponse n’est autre que la recherche rapide du gain, dans la mesure où le but est de vendre ce qui est connu par le consommateur sans perdre de temps.
En effet, le fait de développer sa propre nécessite la mise en place d’un fort budget de communication et de publicité et également un budget pour la protection de la marque, du modèle ou de l’invention à une échelle internationale.
N’y a-t-il pas de solutions intermédiaires ?
Si, effectivement il existe le moyen de la fabrication sous licence, qui peut être exclusive ou non exclusive.
Cette manière de procéder offre la sauvegarde de l’intérêt du détenteur du droit de la propriété industrielle et donne la possibilité aux licenciés de gagner de l’argent légal en vendant des produits originaux et contribue à l’organisation du commerce et de sa transparence.




Un sac contrefait peut vous mener en prison!



Savez-vous que lorsque vous circulez en Europe et que vous portez un sac à main, une ceinture, des vêtements, des lunettes ou autre chose issus des produits de la contrefaçon, vous pouvez être exposés à une saisie de l’objet contrefait et sanctionné par une lourde amende.
Les brigades de lutte contre la contrefaçon opèrent, notamment entre les frontières italo-françaises et ailleurs. Comment savoir si ce que nous achetons est un produit contrefait ou non ? En règle générale, il faut acheter auprès d’un magasin et non chez les vendeurs des marchés hebdomadaires. Il faut également demander toujours une facture mentionnant l’objet acheté. Il faut également que le prix ne soit pas bas à un point qui fera semer le doute. La qualité du produit doit être considérée comme étant un repère d’achat.

mercredi 1 août 2012

Faut-il Privilégier le médicament breveté ou le médicament générique?

Parmi les inventions concernées par la protection, il existe les médicaments. 
En effet l’obtention d’un médicament est tributaire d’une Recherche/Développement réalisée dans des laboratoires ressemblant à des forteresses à la manière militaire, notamment sur le plan de l’accès, la circulation des personnes et de l’information, la conservation et la gestion de la documentation etc. Avec l’obtention d’une molécule, la première pensée du ou des chercheurs est la protection de cette molécule.
Le mode de protection de la molécule est le dépôt en vue de l’obtention d’un brevet d’invention.
On assiste, alors à la naissance de l’exclusivité de l’exploitation de l’invention, c'est-à-dire, la molécule ou en jargon familier, le médicament.
Cette exclusivité est valable pendant toute la durée de protection qui est d’un maximum de vingt ans.
Comme la mise en exploitation d’une molécule sur le plan industriel demande beaucoup de temps, estimé à environ 10 ans, le bénéfice tiré de l’exploitation de l’invention devient limité à 10 ans.
C’est pour cela que le prix du médicament issu d’une molécule brevetée, est souvent élevé et le restera pour un bon bout de temps.
Par ailleurs, à la fin des 20 ans de protection, l’invention devient accessible à toute personne souhaitant son industrialisation et sa commercialisation. En d’autres termes l’interdiction devient levée. Désormais on parle de brevets tombés dans le domaine public.
Quand il s’agit de molécules servant de base pour la fabrication d’un médicament, on parle alors de génériques.
Le générique ou le médicament générique est une copie du médicament breveté et fabriqué en général par d’autres laboratoires.
Le médicament générique n’est pas un médicament de seconde gamme puisqu’il comporte les mêmes propriétés du médicament breveté et doit se diffuser dans le corps humain avec la même rapidité que le médicament breveté.
Le médicament générique a l’avantage de coûter moins cher au consommateur et ce, parce que les laboratoires qui le fabriquent n’engagent pas les mêmes frais que pour un laboratoire détenteur d’une invention brevetée.
Le médicament générique est moins cher, en général de 30% et se commercialise sous une autre dénomination qui est, en général, proche de la dénomination de la substance active.
Si certains médicaments génériques n’offrent pas la même efficacité comme l’affirment certains, c’est tout simplement parce que le dosage à l’échelle de la fabrication des comprimés ou des gélules, n’a pas été respecté, le but étant un gain plus important pour le fabricant.
Ce sont les organismes de contrôle des médicaments qui sont entièrement responsables et doivent être plus sévères vis-à-vis des médicaments génériques.
Le contrôle, notamment au niveau des dosages, pour les médicaments brevetés ne devrait pas constituer un souci, les laboratoires détenteurs des droits, assurant eux-mêmes le dit contrôle, car il y va de leur image de marque face à la rude concurrence.
Il faut signaler que les médicaments génériques ont été, à plusieurs reprises, la cible des critiques. Certains disent que les médicaments génériques ne sont pas des copies conformes, d’autres disent que ce sont des frères mais ne sont pas les jumeaux des originaux, d’autres vont jusqu’à désavouer l’efficacité des médicaments génériques.
L’académicien français Charles-Joël Menkès soutient « qu’un générique contient obligatoirement la même molécule active que le princeps, c'est-à-dire le produit de référence. Mais il peut être fabriqué avec des excipients différents (ce qui donne le goût, la couleur et la consistance au médicament) et présenté sous diverses formes (gélules, sirop, etc.). « Or, les excipients ne sont pas neutres, décrypte le professeur Charles-Joël Menkès, membre de l'Académie de médecine. Certains peuvent être allergisants, comme l'arachide. De même, le goût d'un produit, tout comme le conditionnement, peuvent avoir une influence sur la bonne conduite d'un traitement, notamment chez les enfants et les personnes âgées »

Ce qui inquiète c’est « la substitution des médicaments que l'on appelle à marge étroite, pour lesquels toute variation de concentration, même légère — parce que le produit est mal pris ou conditionné différemment — peut compromettre le traitement et entraîner des effets indésirables », selon l'académicien. C'est le cas, des antiépileptiques, des anticoagulants, des hypoglycémiants, de la thyroxine, ainsi que de certains antibiotiques et médicaments à visée cardiologique. « Dans la plupart des cas, insiste l’académicien, les génériques ne posent aucun problème. » 
Peut-on les refuser? C'est votre médecin qui décide si votre médicament est non substituable. Toutefois, si vous ressentez des effets secondaires inhabituels après la prise d'un générique, n'hésitez pas à lui en parler. C'est grâce à ces retours que les médecins ont décidé de ne plus substituer la thyroxine (Lévothyrox) par exemple. 
Il ne faut pas oublier que certaines critiques ont des dessous liés au marketing de certains produits dans la mesure où on veut sauvegarder l’image du médicament breveté, même après la perte de l’exclusivité « intérêt oblige »

Malgré tout il faut encourager la fabrication et l’importation de médicaments génériques, parce qu’elles allègent les dépenses publiques, diminuent en bonne partie la sortie des devises et profitent surtout au citoyen quant à sa bourse. Ceci est fort valable dans les pays en voie de développement.